Gérard Mével est à la fois producteur, metteur en scène; il est Harpagon .
L'Harpagon de cette pièce, jouée en costumes du XVIIè siècle, est un homme pingre et égoïste, comme on le sait. Il est vieux et malade ? Oui ! Mais il lui reste suffisamment d'énergie pour arranger ses affaires. Il aime ses enfants? Certainement ! Pour leur bonheur il envisage de les marier avec des personnes âgées, riches et fort accomodées, ce serait pour lui une épargne considérable. Quant à lui, la soixantaine bien comptée, avec l'aide de l'entremetteuse Frosine, il souhaite épouser une jeune personne appelée Mariane à condition qu'il y trouve quelque bien. Les enfants se rebellent : Élise sa fille aime Valère un jeune homme qui l'a sauvé de la noyade et s'est introduit chez Harpagon sous le nom de domestique ; Cléante, le fils, est amoureux de Mariane il souhaite l'épouser et découvre que sont père est en concurence avec lui.
Dans un décor minimaliste, l'espace et le jeu sont essentiels ; les comédiens bougent se disputent, se battent et s'aiment enfin. Mais l'argent ? Il est le fil conducteur ; dix mille écus en or dans une cassette soigneusement enterrée dans le jardin. Cette cassette sera dérobée par le rusé La Flèche, domestique de Cléante. Valère sera accusé de ce vol et dévoilera ses inclinations pour Élise. Arrive enfin le Seigneur Anselme qui va démêler l'affaire.